En direct
A suivre

Policiers blessés par balle à Paris : «Il y a un fonctionnaire dont le pronostic vital est toujours engagé», indique Laurent Nuñez

Laurent Nuñez a donné davantage d'informations au sujet des policiers blessés dans un commissariat de Paris ce jeudi soir. [Bertrand GUAY / AFP]

Après l'agression de deux policiers dans un commissariat du 13e arrondissement de Paris ce jeudi 9 mai, le préfet de Paris, Laurent Nuñez, a expliqué au micro de France Info que le pronostic vital d'un des deux policiers était toujours engagé ce matin.

Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a indiqué ce vendredi matin que le pronostic vital de l’un des policiers blessés la veille dans le commissariat du 13e arrondissement de la capitale était toujours engagé. 

«Concernant nos deux fonctionnaires, le pronostic vital de l’un d’entre eux est toujours engagé ce matin. Nous continuons à être très inquiets et à penser à eux et à leurs familles», a-t-il déclaré au micro de France Info ce vendredi matin. 

Le préfet de police a donné quelques détails sur l’agression des deux policiers, dont les contours restent encore assez flous. «Ce qui s’est passé c’est une intervention des effectifs du commissariat du 13e arrondissement sur une agression extrêmement violente d’une femme commise par un individu avec un cutter. (…) L’homme était manifestement très excité, ils ont dû utiliser le taser pour l’interpeller», a-t-il expliqué. 

«Quand ils l’ont ramené au commissariat, au moment où il soufflait dans l’éthylotest, il a réussi à subtiliser l’arme d’un policier et en a fait usage», a ajouté Laurent Nuñez. Les autres policiers présents ont alors répliqué et ont neutralisé l'individu.

Laurent Nuñez n’a pas donné d’élément sur le profil de l’individu, renvoyant aux «enquêtes en cours». 

Trois enquêtes ont effectivement été ouvertes : deux ont été confiées à la direction de la police judiciaire, l’une pour «tentative de meurtre sur la femme», l'autre pour «tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l’autorité publique», et une troisième a été confiée à l’IGPN pour «violences volontaires avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique». 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités