Depuis ce vendredi, des dizaines d'étudiants de Sciences Po Reims occupent l'établissement. Les militants pro-palestiniens ont dormi dans les locaux et ont remplacé le drapeau français devant l'école par un drapeau palestinien.
Le mouvement pro-palestinien dans les Instituts d'études politiques (IEP). Après la manifestation de Science Po Paris, ce vendredi 26 avril, qui s'est déroulée jusqu'à 21h30, l'antenne rémoise a vécu une mobilisation similaire. Depuis hier soir, des étudiants occupent l'établissement, réclamant un cessez-le-feu à Gaza.
Depuis ce matin, le campus de Reims de Sciences Po Paris est occupé par les militants pro-Hamas.
Le drapeau français a été remplacé par le drapeau palestinien.
La soumission de Sciences Po et de @sretailleau donne le pouvoir au camp de l’anti-France. pic.twitter.com/yA06xpmklB— UNI (@droiteuniv) April 27, 2024
Cette manifestation se produit ainsi «en faveur de la Palestine mais aussi de la liberté d'expression», selon le journal L'Union. Plusieurs dizaines d'entre eux ont dormi cette nuit dans les locaux, tandis qu'une vingtaine étaient postés devant l'établissement ce matin. Dès le vendredi soir, le drapeau français avait été remplacé devant l'école par un drapeau palestinien, enlevé depuis.
Les militants LFI en renfort
Les étudiants ont été épaulés, vendredi soir, par des militants LFI qui ont participé à la manifestation. «Bien présent devant Sciences Po Reims en soutien aux étudiants qui occupent l'intérieur du bâtiment et qui vont y passer la nuit. Nous ne nous tairons pas et nous continuerons à dénoncer le génocide en cours en Palestine», a écrit l'un d'entre eux sur X.
#LFI - Bien présent devant ScPo #Reims en soutien aux étudiants qui occupent l’intérieur du bâtiment et qui vont y passer la nuit Nous ne nous tairons pas et nous continuerons à dénonçer le #génocide en cours en #Palestine et à #Gaza pic.twitter.com/YARumqmFYD
— Sébastien Mura (@sebastienmura) April 26, 2024
Toujours selon le quotidien régional, Zabbaou Liman, élue d'opposition à la municipalité de Reims, est venue en soutien aux étudiants, les jugeant «du bon côté de l'histoire». De leur côté, ces derniers ont indiqué que cette occupation «durera tant que l'administration de Sciences Po n'aura pas cessé tous ses partenariats avec Israël».
Ces manifestations au sein des IEP pourraient se poursuivre. Dans un communiqué, le Comité inter Sciences Po a appelé «toutes les universités de France à se mobiliser pour dénoncer le génocide encore en cours à Gaza».