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Agression d'un journaliste à Nîmes : trois individus interpellés, dont deux mineurs

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, le groupe M6 ou encore le Club de la presse d'Occitanie ont condamné cette agression. [Sylvain Thomas/AFP]

Trois individus, dont deux mineurs ont été placés en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur l'agression ce mardi 6 juin d'un journaliste de M6 dans un quartier de Nîmes, a indiqué le parquet ce mercredi.

«Actuellement, trois personnes, deux mineures, sont en garde à vue dans le cadre de l'enquête diligentée pour violences en réunion» sur le journaliste de M6 Jérôme Régali, a appris CNEWS ce mercredi auprès du parquet.

Pour l'un, il s'agirait d'un jeune du quartier de Pissevin, âgé de 17 ans et déjà connu des autorités. Il a été interpellé ce mardi vers 14h par la brigade anti-criminalité (BAC) de Nîmes, a précisé une source proche de l'enquête ayant requis l'anonymat. 

Quant aux deux autres suspects, aucune information n'a pour l'heure été communiqué.

A peine arrivé mardi matin dans le quartier de Pissevin, aux nombreuses tours et barres d'immeubles et faisant partie du dispositif des quartiers de «reconquête républicaine», le journaliste reporter d'image (JRI), basé à Montpellier, avait été frappé «debout et au sol» par deux hommes, qui ont pris la fuite, selon une source policière.

FERMETURE DE LA MÉDIATHÈQUE MUNICIPALE

La veille, le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, avait pris la décision de fermer jusqu'à nouvel ordre la médiathèque municipale de Pissevin en raison de l'aggravation des violences visant les 18 membres de son personnel et les habitants de ce quartier paupérisé.

L'élu avait notamment dénoncé l'instauration de «barricades» et de «check-points» dans le quartier, et le fait que les agents de la médiathèque sont soumis à des «palpations en pleine rue avant d'accéder à leur poste de travail».

La procureure de Nîmes a par ailleurs annoncé l'ouverture d'une «enquête préliminaire» sur les faits concernant la médiathèque et d'une «enquête de flagrance» pour ceux concernant le journaliste.

LE MINISTRE DE L'INTÉRIEUR CONDAMNE CETTE AGRESSION

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, le groupe M6 ou encore le Club de la presse d'Occitanie ont condamné cette agression.

Le ministre a promis l'envoi en renfort d'une compagnie de CRS tandis que la préfète du Gard, Marie-Françoise Lecaillon, a annoncé une «intensification» de la présence policière et «une montée en puissance dans la perspective de la réouverture prochaine de la médiathèque».

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