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It's a sin : la série incontournable sur l’épidémie du SIDA sur Canal+

La série peut compter sur un casting de jeunes comédiens talentueux. [© 2019 Red Production Company and all3media international]

Du rire aux larmes. De l’insouciance à la peur. La mini-série britannique «It’s A Sin» sera diffusée les 22 et 29 mars prochain sur Canal+. Un récit centré autour du destin de quatre hommes gays et de leur amie Jill dans le Londres des années 1980.

Signée par Russell T. Davis (Queer as Folk), déclinée en 5 épisodes, It’s A Sin suit le parcours respectif de Ritchie, Roscoe, Colin et Ash dans la capital anglaise, au moment de leur entrée dans la vie d’adulte. C’est l’âge des premiers amours, d’un futur où tout semble possible, mais aussi des tensions familiales. Alors que la majorité de la société rejete l’homosexualité, rien ne semble en mesure de venir briser l’élan d’amour et de liberté ressenti par cette bande d’amis inséparables.

L’annonce de la propagation d’une nouvelle maladie au sein de la communauté gay suscite la curiosité de certains, l’indifférence des autres. Mais lorsque que la réalité s’installe, tous finissent par prendre la mesure de la souffrance qui se profile à l’horizon.

Les téléspectateurs reconnaîtront plusieurs visages connus à l’écran de cette mini-série à la fois survoltée et terriblement émouvante, notamment Neil Patrick Harris (How I Met Your Mother) et Stephen Fry. Mais ce sont les jeunes interprètes que sont Olly Alexander, Nathaniel Curtis, Shaun Dooley, Omari Douglas, et Lydia West (aperçue dans la série Years and Years) qui apportent une énergie folle au récit.

Avec It’s A Sin, Russell T. Davis, 57 ans, parvient à retranscrire avec beaucoup de sensibilité cette période sombre de la propagation du virus du SIDA au cours des années 1980, de l’ignorance des autorités au début de l’épidémie, des actions menées par les associations pour sensibiliser l’opinion publique, etc.

Un travail de mémoire nécessaire selon lui. «J’ai vécu ces moments-là, et il m’a fallu des décennies pour en arriver à cette série. Alors que le temps passe, il existe un vrai danger que cette histoire tombe dans l’oubli. C’est donc un honneur d’écrire pour ceux que nous avons perdus, et pour ceux qui ont survécu», expliquait-il au site américain Digital Spy en décembre dernier.

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